Orientations de la Métropole Nice Côte d’Azur en matière de bien-être, santé et qualité de vie au travail

Conseil métropolitain du 20 mai 2019

Délibération 56.1 – Orientations de la Métropole Nice Côte d’Azur en matière de bien-être, santé et qualité de vie au travail – Accord-cadre et mesure d’aide sociale.

Je vais essayer de faire vite, mais je voudrais quand même prendre un peu de temps pour que vous puissiez comprendre l’importance de la délibération qui présente ici des orientations voulues et décidées par notre président en matière de bien-être, santé et qualité de vie au travail, à savoir un accord-cadre et la modification de la mesure d’aide sociale.

Lors des vœux de l’année 2019, Christian Estrosi a insisté sur la notion de bienveillance comme valeur essentielle dans les rapports professionnels, un thème phare de l’année 2019. D’où cet accord-cadre dont les objectifs sont d’abord la volonté de donner à l’ensemble des agents les moyens d’exercer leurs missions de service public dans les meilleures conditions possibles.

Vous avez pu voir, dans la délibération présentée ici, les sept axes qui vont structurer la politique de bien-être au travail. Je ne vais pas vous les relire, mais ils sont déjà déclinés en actions concrètes, et je veux vous en donner des exemples qui ont été menés.

  • Le plan de transformation managérial, qui a été initié lors d’un 5ème séminaire de travail et de cohésion sociale.
  • Des actions de coaching individuel et collectif.
  • Un espace d’expression à destination des agents, qui est la boîte à idées Christian Estrosi, qui connaît un vrai succès. Des actions proposées par des agents ont déjà été mises en place.
  • L’accompagnement à la validation des acquis et de l’expérience.
  • Des aides financières à l’acquisition de prothèses auditives et de fauteuils roulants, et de déménagement.
  • L’octroi de chèques-vacances supplémentaires pour le financement de besoins spécifiés liés à un handicap.
  • La mise en place de l’indemnité kilométrique vélo.
  • Une procédure de présomption de harcèlement.
  • Des séances de consultation d’un psychologue clinicien.
  • Le lancement d’un groupe privé sécurisé Facebook pour le partage d’informations entre agents.
  • Un grand développement du télétravail.
  • Un coworking.
  • Des espaces de convivialité. Etc…

Depuis le lancement de cet accord-cadre, près d’un quart des actions du plan pluriannuel ont déjà été lancées, et d’autres sont en cours de lancement. Vous voyez donc des orientations définies et collectivement retenues qui sont déjà menées en actions concrètes, et qui vont continuer à l’être durant les trois prochaines années.

Enfin, cette délibération présente aussi, à la demande de Christian Estrosi, pour l’amélioration du pouvoir d’achat des agents, une majoration de l’aide sociale dont bénéficient nos agents métropolitains, afin de leur faciliter l’accès à des activités de loisir et de bien-être, soit un gain net, pour les agents titulaires, de 99 €, et de 90 € pour les contractuels.

L’ensemble de ces mesures vient compléter d’autres dispositifs déjà mis en oeuvre au bénéfice des agents, tels que la participation de l’employeur à la garantie prévoyance ou l’accès gratuit aux musées de la Ville de Nice et au Parc Phoenix, ou des abonnements de transport parmi les plus faibles de France, ou encore l’allocation d’aides financières pour l’achat de véhicules électriques.

Ce sont donc de très bonnes mesures en faveur de nos agents.

M. LE PRÉSIDENT.

Je vous remercie, ma chère collègue. Qui souhaite intervenir ? Madame Dorejo.

Mme DOREJO.

Je vous remercie, Monsieur le Président.

Madame Nadia Lévi, effectivement, le meilleur pour la fin, et je pense que, dans toutes les délibérations que nous avons eues aujourd’hui, pour moi en tous les cas et je pense pour d’autres aussi, c’est quand même la plus innovante.

J’ai eu la possibilité d’assister à cette journée de rendu sur l’accord-cadre et sur le travail qui avait été fait par les différentes directions. J’ai été assez étonnée, non pas de la qualité des intervenants parce que nous les connaissons suffisamment pour cela, les uns et les autres, mais de ce qui a été produit, en particulier tout ce qui est nouveau dans les différents axes et aussi dans le cadre des nouvelles mesures d’accompagnement.

C’est un plan triennal 2019-2021, mais il est précisé, dans la page 28, qu’un bilan annuel de ces mesures sera formalisé et présenté en comité technique. J’aurais une demande à faire, s’il vous plaît, Monsieur le Président : serait-il possible que celui- ci soit présenté en conseil métropolitain de la même façon que nous avons un accord-cadre qui nous est présenté aujourd’hui dans le cadre d’un mieux vivre au travail ?

D’autre part, c’est une demande d’un certain nombre de salariés, dans le cadre de l’axe 3 et l’axe 5, particulièrement sur l’axe 3 : faire en sorte que, dans le cadre des mutations qui existent en interne, avec des personnes qui ont un statut de personnes en invalidité visible ou invisible, il puisse y avoir davantage de souplesse et de propositions.

Pour le reste, nous voterons bien sûr pour. Je vous remercie.

Mme LEVI.

Je ne vois pas d’inconvénient, au contraire, à présenter l’évolution et les réalisations qui seront menées tout au long de ce plan pluriannuel en conseil métropolitain, et également en conseil municipal.

Vous parlez, je pense, de la mobilité médicale. Sachez que cela a toujours été une priorité pour notre administration. Il en est question aussi dans notre accord- cadre. C’est un problème que nous avons saisi à bras-le-corps. Nous allons développer l’accompagnement, la post-formation, et nous allons aussi essayer de proposer beaucoup plus de télétravail pour notamment ces personnes qui sont en situation de mobilité médicale. Nous allons aussi développer des actions de formation et travailler non seulement sur la mobilité médicale des agents qui sont actuellement dans cette situation, mais aussi essayer de prévenir cette mobilité médicale, c’est-à-dire éviter d’avoir trop de gens en situation de mobilité médicale, surtout dans des postes où il y a des souffrances. Nous savons que, dans les 10 ou 15 années à venir, les agents risquent de se trouver en obligation de demander une mobilité parce qu’ils ne seront plus en mesure physiquement. Nous faisons un vrai travail pour déjà leur proposer des formations pour que, au moment où ils ne seront plus en état d’assurer leurs missions, on puisse beaucoup plus facilement les basculer sur d’autres postes et d’autres missions plus intéressantes et valorisantes pour eux, pour qu’ils participent aussi à la revalorisation de leur carrière. C’est un bonus à la fois pour les agents et pour la collectivité.

M. LE PRÉSIDENT.

Je vous remercie. Je mets donc aux voix ce rapport 56.1.

La délibération n° 56.1, mise aux voix, est adoptée à l’unanimité

Authored by: Christine Dorejo