Rythmes scolaires : l’intérêt de l’enfant avant les intérêts politiciens
Tribune de Patrick ALLEMAND pour le Magazine de la Ville de Nice – Février 2014
Rythmes scolaires : l’intérêt de l’enfant avant les intérêts politiciens
En annonçant qu’il n’appliquera pas la nouvelle loi sur les rythmes scolaires, le Maire de Nice vient de sacrifier l’intérêt des enfants niçois pour s’adonner à de la politique politicienne.
Lorsqu’on connaît la gabegie financière dont il est le maître d’œuvre depuis 6 ans avec notamment l’explosion des frais de communication et de réception, l’argument financier qu’il avance est proprement indécent.
La fin de la semaine de quatre jours n’a pas été conçue pour embêter les maires et encore moins les parents. Elle a été pensée avec des spécialistes du rythme de l’enfant qui ont constaté unanimement que du fait du faible nombre de jours de classe en France (43 de moins par an en moyenne que les autres pays de l’OCDE), les journées des écoliers étaient exagérément chargées. Le recul de la France dans les classements éducatifs internationaux sous l’ancien gouvernement doit également nous amener à réfléchir.
Bien entendu, la carence de la commune sera compensée par le Rectorat et les services déconcentrés de l’Education nationale en lien avec les directeurs d’école. Mais il serait très regrettable que la ville de Nice ne se saisisse pas de cette occasion pour exploiter toutes les potentialités d’animation sportive et culturelle qu’elle compte en son sein pour faire de ses écoles des lieux d’excellence et d’épanouissement. Cela demande simplement de faire primer l’intérêt de l’enfant sur celui d’un parti politique.
Par Patrick ALLEMAND
Conseiller municipal et Président du groupe « Changer d’ère »,
Conseiller métropolitain de Nice Côte d’Azur et Président du groupe « Socialistes, verts et Républicains »
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